Le topo est l’identité d’un site, son portrait, sa source de rêves, de connaissances, de récits. Celui que l’on va feuilleter avant de pouvoir partir sur le site, avec lequel on va tisser les projets, créer les listes de voies. Celui avec lequel l’on va cocher les croix le soir, débattre des cotations, annoter les voies, prépare la liste du lendemain….
On peut qualifier de topo éthique, celui dont les bénéfices de la vente vont servir à la gestion du site. Une falaise s’entretient, s’équipe, se rééquipe, se gère avec les différentes parties et autorités afin de maintenir les autorisations de grimper. Un label est en cours pour identifier les topos des sites gestionnaires.
L’actualité dans le monde de la grimpe parle de plus en plus de topo « pirate ». Ce terme décrit un topo édité par une entité étrangère au site d’escalade, et dont les bénéfices ne sont pas utilisés pour la pérennisation du site. On peut identifier 2 profils de « topo pirate » :
1/ Le « topo pirate » unique : Lorsqu’un site d’escalade a déjà un topo « éthique » et qu’une édition sort, avec un but purement lucratif, sans reversement financier pour la gestion du site. Ce genre de topo est souvent une copie de l’existant, avec ses erreurs et lacunes.
2/ Le topo pirate par défaut : C’est une édition qui parait lorsqu’il n’existe pas de topo, ou bien si celui-ci est obsolète ou épuisé.